Critères de sélection
Afin d’avoir une valeur ajoutée par rapport aux multiples classements existants sur le web, nous avons décidé d’aller au-delà des leaders du marché afin de trouver les solutions moins connues mais tout aussi innovantes. Ces startups ont en commun un produit abouti, une équipe complémentaire et un positionnement dans un des secteurs gagnants précédemment évoqué. La plupart d’entre elles sont basées en France, mais nous avons élargi notre scope d’analyse afin de prendre en compte les entreprises et opportunités qui se dessinent à l’étranger.
Pour plus d’informations sur ces startups, n’hésitez pas à nous contacter pour une due diligence complète.
Les outils de travail collaboratif/remote et de gestion de communauté
Le télétravail imposé a nécessité un temps d’adaptation organisationnel et technique. De nouveaux outils ont été installés, testés et seront pour certains intégrés dans les habitudes long terme. Les outils de communication interne Slack, Zoom, Microsoft Teams, mais aussi de travail collaboratif comme MURAL (espace de travail visuel), Klaxoon (animation de réunions), Notion, Slite et Atolia (espaces collaboratifs tout-en-un) rencontrent un succès historique. Des solutions qui mettent en évidence le besoin d’efficacité des équipes et qui démocratisent l’utilisation d’autres outils complémentaires comme Forecast (plateforme de gestion de projet et de ressources).
La startup californienne MURAL permet aux équipes de collaborer visuellement à distance. Lancée en 2011, elle compte IBM, Intuit, SAP, Atlassian, Autodesk ou encore GitHub parmi ses clients et a annoncé une Série A de 23 millions de dollars en janvier 2020 auprès de Endeavor Catalyst, Gradient Ventures et Radian Capital. Sélectionnée dans l’édition 2019 du Next40, la pépite française Klaxoon édite une plateforme collaborative pour faciliter la communication entre salariés lors de réunions. Déjà présente dans plus de 120 pays, la startup a réalisé son dernier tour de table de 42 millions d’euros en mai 2018, auprès de Bpifrance, Sofiouest, Idinvest Partners et White Star Capital.
La plateforme collaborative Notion, basée à San Francisco depuis 2012, est soutenue par des investisseurs de renom dont Thibaud Elzière, Sequoia Capital et Index Ventures, qui a investi à hauteur de 50 millions de dollars au début du mois d’avril. Reddit, Privateaser, Lattice, Duolingo mais aussi des grands comptes comme IBM, Samsung, The Wall Street Journal ou Nike figurent parmi ses clients. Le service similaire français Slite, lancé en 2016, a quant à lui annoncé la clôture de sa Série A début avril : les 10 millions d’euros ont été apportés par Index Ventures et le fonds américain Spark Capital. Basée à Strasbourg, la jeune pousse Atolia propose un produit complet avec la possibilité pour les entreprises d’un hébergement en cloud privé ou sur ses propres infrastructures. Elle aujourd’hui 150 entreprises clientes, dont l’ENA, EDF et BNP Paribas.
Les codes de communication externe sont également repensés par la crise afin d’informer les communautés. Les outils comme Mention (management de réputation) ou Favikon (sélection intelligente d’influenceurs) ont des cartes à jouer pendant cette période.
Créé dans le startup studio eFounders, Mention aide les entreprises à gérer leur présence digitale à travers la veille en ligne et sur les réseaux sociaux. La solution est déjà fortement implantée à l’international, avec plus de 750 000 professionnels utilisant l’application, y compris Spotify, Spendesk, le MIT et Microsoft. Elle a été racheté par son concurrent suédois MyNewDesk en 2018. La solution d’intelligence artificielle Favikon aide les entreprises à identifier les meilleurs influenceurs avec lesquels collaborer. Lancée en 2018, elle a été identifiée dans le classement Future 40 comme une des startups les plus prometteuses de Station F de 2019.
Certaines solutions profitent des retombées du passage au digital, comme la startup danoise Forecast. La plateforme de gestion de projets utilise l’intelligence artificielle pour automatiser les tâches, les attribuer, optimiser la charge de travail et fixer une date de livraison du projet. Lancée en 2016, la startup a levé un total de 6,1 millions d’euros auprès d’investisseurs majoritairement danois.